Solitude quand tu nous tiens ... [Kyle]

Messages : 29 Date d'inscription : 03/03/2008

La pause déjeuner était à son comble. tout le monde c'était précipitée dans le self à la même heure, c'étiat pour cela que habituée à cette "fanfare d'estomac sur patte" que j'avais manger dans les premiers et sortit dans les premiers. Amy avait du rentrer chez elle exceptionellement. Profitant de mon heure de libre, je restais dans un couloir du deuxième étage, normalement j'avais pas le droit... Mais bon, dehors des trombes d'eau tombaient et je ne voulais pas être toute gadoueuse. Assise contre un mur, mon classeur de français avec une feuille et un crayon en main, je crayonnais toute sorte de chose... Les minutes passèrent trop lentement. Je repensais à cette élève de ma classe que j'avais fait visité le lycée, mais je le chassa vite fait de mon esprit, étrange en ce moment sa tête me revenait toujours, faut dire j'avais été loin d'être amicale, mais il m'avait cherché, et m'avait trouvé... En plus tout le monde nous avait regardé et cela m'avait mis des plus mal à l'aise. Les regards j'avais connus, toute petite enfin agée de huit ans à la mort de mes prents. J'ai horreur qu'on me plaigne, j'ai horreur d'avoir quatre cents yeux rivés sur moi... Oui et j'avias un tempérament trop fort qui pouvait effrayer du monde mais bon...

Je continuais de dessiner tout et n'importe quoi, je n'avias pas une âme artistique mais cela me défoulait, pourtant au loin j'entendis des pas. J'étais devant ma salle ou je devrais avoir cours l'heure suivante... Pitié que ce ne soit pas une petite pimbêche de bas niveau, ou un personnel de l'administratif...

Les mains dans les poches, j'étais revenu au lycée. Je n'étais pas allé en cours ce matin, pas envie. J'avais traîné avec quelques potes dans New York. C'est toujours distrayant. On s'amuse, on rit de tout et de rien, ça détend mine de rien. Ca fait vraiment du bien d'être insouciant parfois. Je marchais donc, les mains dans les poches, dans les couloirs du bahut, allant d'un endroit à un autre sans réelle motivation, sans réel but. J'erre, oui, c'est ça le mot, les yeux dans le vague, pensant à tout et n'importe quoi. Je me fiche qu'il me soit interdit de traînasser dans les couloirs quand il n'y a pas cours. La plupart des élèves sont très probablement au self pour grailler leur bout. Je n'ai pas faim, enfin, plus. On s'est suffisamment gavé toute la matinée sans avoir besoin de retourner me mêler à la foule. Alors que j'emprunte un nouveau couloir, j'aperçois une jeune brune assise par terre, un classeu sur les genoux, un crayon dans les mains. Elle gribouille, du moins, elle en a l'air, vu la hargne qu'elle met, je pourrais croire qu'elle va finir par trouer sa feuille mais je ne m'en soucie que très peu. Elle se défoule comme elle veut après tout. Chacun son truc, non ? Je m'approche, toujours victime de ma curiosité légendaire. Cette fille, je l'ai déjà croisée dans les cours, dans les couloirs, mais de là à me souvenir de son nom...

Ce bout du sol est pris ?

Fis-je en montrant la place à côté d'elle

Messages : 29 Date d'inscription : 03/03/2008

alors que j'étais au plus profond de mes pensées des bruits de pas se focalisèrent. Tournant la tête vers ce bruit gênant pour me concentrer, je m'acharnais sans doute un peu trop sur ma feuille, mais c'était pour libérer mes pensées des plus sournoises. A la mort de mes parents, le psychologue m'avait conseillé de mettre tout sur feuilles ma douleur, ma colère et ma tristesse. A présent, grandi de neuf ans, je continuais mais je mettais maintenant tout ce qui me passait par la tête.

Le bruit s'accentua, et je vis une silhouette, pas une mpimbeche ni quelqu'un de l'administration, j'avais bien de la chance. L'inconnu, du mois qu'il ne l'était pas trop, je l'avais déjà croisés dans ce lycée comme bon nombre d'élève s'approchait de moi et designa la place à côté de moi, enfin le bout de sol...

"Non tu peux."

Simple mots qui sortit de sa bouche avant de reposer son regard bleu azur sur sa feuille, et son crayon. Elle sentit so nregard sur elle, mais ne disait pas un mot, elle ne voulait pas qu'on la prenne pour une paranoiaque.

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